Alex Legrand

On tue le père et puis après on fait quoi ?

L'ÉQUIPE FORMIDABLE

Texte et mise en scène Nathalie Fillion

Avec Sylvain Creuzevault, Chantal Deruaz, Philippe Frécon ou Pierre-Yves Chapalain, Juliette Steimer, Hervé Van der Meulen

Assistante Valérie Castel-Jordy

Scénographie Costumes Charlotte Villermet

Lumières Denis Desanglois

Création sonore Walid Breidi

Constructeur Jean-Paul Dewynter

Production Théâtre du Baldaquin - DMDTS - MM productions - Le Studio (Cie Jean Louis Martin Barbaz) avec le soutien du Théâtre des 2 rives de Charenton-le-Pont et l'aide de La Chartreuse Centre National des Ecritures du Spectacle.

 

"Une parole de l’instant, non préméditée, qui s’énonce soudain parce que ce jour-là, à cet instant-là, ces êtres là ne pouvaient dire que ces mots là, à ce rythme là, dans ce désordre là. Au cœur de ce désordre, sombre et limpide, un poème d’Edgar Poe : Annabel Lee."

LA PIÈCE

Alex Legrand vient d'écrire un livre assassin, "Avant que tes vers me bouffent", dans lequel il règle ses comptes avec sa famille et qui sort aujourd'hui.

Aujourd'hui, Alex Legrand est dans un état de panique totale : ses parents vont arriver chez lui d'une minute à l'autre, ils ne savent rien du livre de leur fils, ils ne savent pas qu'il les a tués. Ils viennent simplement prendre le thé et faire connaissance avec Annabel...

Alex Legrand est une histoire de rapports aliénés : un fils paralysé par ses parents, des parents paralysés par leur fils ; une histoire d'amour, des histoires d'amour invivables. Une histoire de mots aussi, de mots dits, de mots tus, de mots aux pouvoirs magiques, de mots qui créent la vie, de mots qui la condamnent.

Le texte contient plusieurs théâtralités, plusieurs espaces, plusieurs rythmes, plusieurs musicalités : farce, tragédie, drame romantique, comédie, fantastique, effets de réel, distanciation, fantasmes, réalité… Tout est ruptures, enchaînement de ruptures. Il faut donc tout traiter dans l’écriture scénique. Traiter chaque théâtre pour ce qu’il est. La question de la théâtralité court tout au long du texte, comme un défi à relever dans l’espace/temps du plateau — un pied de nez à une histoire du théâtre qui se rêverait linéaire, en vain. Au cœur, l’acteur. Celui dont le seul présent remet à jour les pages de cette même histoire.



LA PRESSE Extraits

"Avec cette pièce épurée, Nathalie Fillion pulvérise les codes de la comédie familiale. (…) Difficile d’de ne pas être aimanté par ce spectacle, que défendent avec un entrain féroce cinq comédiens d’une force et d’une invention peu commune. Parmi eux, Sylvain Creuzevault, un nouveau venu de 22 ans, dont le jeu incandescent laisse pantois."  Joshka Shidlow – Télérama

 

Nathalie Fillion invente une parole musicale et rimée, presque versifiée, avec ses manières et ses fulgurances. Cinq comédiens puissants, physiques, s’en emparent pour un portrait loufoque d’une petite communauté au bord de l’explosion. L’ensemble compose les drôles de tableaux d’une humanité à cœurs ouverts. Pierre Notte – EPOK

 

"Nathalie Fillion, jeune auteure à la plume acérée a écrit une pièce qui se permet bien des audaces iconoclastes et brave plaisamment les règles de la langue et celles du théâtre. On pense à Jules Laforgue, autre inventeur du verbe en liberté, et à son sens du contre-pied sacrilège et anarchiste. La mise en scène joue du contraste en le burlesque et le sublime avec aisance." Catherine Robert – La Terrasse

 

"Un texte percutant, réfléchissant finement sur les enjeux de la représentation". Agnès Santi -La Terrasse.

 

"Les acteurs, épatants, habitent la langue de Nathalie Fillion, un feu d’artifice ininterrompu de jeux poétiques, drôles. Un auteur, un vrai, lointaine petite cousine de Novarina et de Queneau." C.D - Zurban.

 

"On sent une sensibilité qui perçoit exactement la durée que doit avoir un échange ou une action, selon le sens qu’on souhaite lui donner. Les silences, à cet égard, sont d’une expressivité étonnante. Et cette finesse se retrouve dans le jeu des cinq comédiens, rigoureux et créatif à la fois, avec une palme en ce domaine à Chantal Deruaz, dont chaque réplique résonne avec une justesse admirable." Patricia Lavigne – Les Trois coups.

 

"On reconnaît et on se reconnaît. On rit beaucoup. Et on se dit que faire passer une aussi belle, mais complexe langue, avec tant de facilité, tient du grand art." Vincent Pion – Le Quotidien / La Réunion.

 DATES ET LIEUX

Théâtre des 2 rives de Charenton-le-Pont - du 14 au 16 Octobre 2004  - 16 représentations

Studio Théâtre d’Asnières - du 7 au 12 Décembre 2004

Festival de Cormatin  - les 26 et 27 juillet, 10, 13 et 14 août 2005

Théâtre du Lucernaire - Paris - du 19 Janvier 2006 au 18 mars 2006 - 48 représentations

Théâtre de Clamart dans le cadre des rencontres Charles Dullin - les 10 et 11 mars 2006

Les 7 et 8 février 2007 - Le Carré - Scène Nationale de Château-Gontier

Théâtre des Ateliers - Aix en Provence - avec les Amis du Théâtre Populaire -  les 19,20, 21 février 2007

Théâtre Jean Vilar - Suresnes - les 29 et 31 mars 2007

Théâtre des Célestins - Lyon du 10 au 20 octobre 2007  - 10 représentations

Théâtre Anne de Bretagne - Vannes - le 24 octobre 2007 -

Théâtre du Grand Marché – CDNOI - Saint Denis la Réunion - les 16, 17, 18 novembre 2007

Théâtre Les Bambous – Saint Benoit – La Réunion - les 20, 22 et 23 novembre 2007

Et c'est ainsi, sous le Tropique du Capricorne, que nous fêtâmes dignement la 100ème et dernière d'Alex Legrand

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