À l'Ouest

Madeleine : Je déteste parler d'argent.

"L'argent, c'est la couille de la famille". Henri Pichette

L'ÉQUIPE FORMIDABLE

Texte et mise en scène Nathalie Fillion

Avec Olivier Cruvellier, Jean-Claude Durand, Laurence Février,  Manon Kneusé, Hubert Lemire, Carole Malinaud, Estelle Meyer, Ismaël Tifouche-Nieto,

Assistante Marieva Jaime-Cortez

Scénographie, costumes Charlotte Villermet

Création lumière Denis Desanglois

Création sonore Christophe Séchet

Chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq

Conseils danse Katakali Laurent Lalanne

 

Co-production Théâtre du Baldaquin  Célestins, Théâtre de Lyon, Gallia Théâtre, Théâtre du Baldaquin, Théâtre du Rond-Point Production déléguée ASK US

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Technique du Théâtre, du CFA des Comédiens d’Asnières.

 

Le texte a reçu l’Aide à la création du CNT et  a bénéficié du soutien du Fonds SACD Théâtre.

Ssélectionné par le b ureau des lecteurs de la Comédie-Française A l'Ouest est lu au Théâtre du Vieux Colombier en juillet 2010

Il a  reçu le prix de la Fondation Barrière 2011.

Bande annonce A l'Ouest

LA PIÈCE

Juste avant le déclenchement de la crise financière de 2008, Julie et Louis viennent voir Madeleine, leur grand-mère, en froid avec leur père, Jean, depuis un an. Julie et Louis jouent tous les rôles, les enfants dressent un portrait apocalyptique de l’état de leur père : sous l’effet d’un nouvel antidépresseur, Jean, d’habitude économe et inquiet, est devenu brutalement euphorique et dépensier. Il s’apprête à vendre la maison de famille de La Baule-les-Pins qu’il a reçue en donation. Dans le même temps, Madeleine découvre que la famille s’est considérablement élargie, et qu’une nouvelle fratrie, unie dans l’inquiétude, la supplie d’intervenir et de se mêler de ce qui ne la regarde pas : l’argent de son fils.

Qu’est-ce que l’argent ? Qu’en faisons-nous ? Que fait-il de nous ?

Mais parler d’argent, c’est toujours parler d’autre chose.  C’est par là même un sujet éminemment théâtral, une double, triple parole potentielle. C’est aussi dans notre pays, un sujet tabou.

Suis-je pauvre ? Suis-je riche ? Au regard de qui ? De quoi ?

L’argent possède cette double qualité d’être à la fois une chose très concrète, mais aussi totalement abstraite, jusqu’au virtuel. La crise des subprimes a mis en scène pour nous toutes ces dimensions, simultanément et magistralement, avec le grand talent de l’Histoire et sa froide ironie. La crise est l’accident libérateur, l’événement déclencheur qui permet ici de parler d’argent. Sans métaphore. Crûment. L’argent et ce qu’il permet. Ce dont il prive, aussi, quand on en manque. Cette crise qui, loin des places financières, interroge aussi le rapport de chacun à l'argent — le rapport à l'être et à l'avoir. 

Julie : Est-ce qu'on peut parler d'autre chose que d'argent ?


 

"Quand les gros sont maigres, les maigres sont déjà morts"

Lao Tseu


LA PRESSE - Extraits

"Il faudrait citer l'ensemble de la distribution, très homogène, parfaite dans la diversité des styles et des générations. Elle porte littéralement cette pièce que son goût pour l'actualité la plus chaude pourrait à tout instant faire verser dans la caricature et qui n'y tombe jamais, jamais, jamais. En s'autorisant même le décalage d'une chorégraphie joyeuse, Nathalie Fillion crée la distance nécessaire avec son sujet et ses sujets. C'est cette alchimie parfaitement maîtrisée qui fait la réussite de l'ensemble. Un prosaïsme poétique de l'ici et du maintenant, autrement dit la rencontre souvent improbable de ce qui nous émeut et de ce qui nous mène". Le miroir qui nous est tendu est craint de vérité : crue, drôle, touchant, sombre et enjoué". Laurent Delmas - France-Inter.

 

"Sur un rythme effréné, celui de notre temps, les personnages décochent des répliques qui nous vont droit au cœur "il y a des choses auxquelles on tient qui ne tiennent à rien. Des gens aussi." dit Madeleine. C'est cette fugacité des faits et des sentiments que la pièce nous révèle sous le prisme de la famille en tant que micro société. Une société frappée par la crise aussi bien finacière qu'affective dans laquelle l'intime et le politique s'entremêlent". Sophie Granel - France TV Culture Box.

 

"La pièce est en prise sur une problématique rarement évoquée au théâtre, et ce n’est pas le moindre de ses mérites. (...) C’est traité avec un humour certain, un sens de la formule qui fait mouche, un décalage appréciable, et des rebondissements en cascade. L’idée de départ est singulière, et le texte souvent désopilant." Jacques Dion - Marianne

 

"L'écriture de Nathalie Fillion est musicale, rythmée. Elle sait très bien attraper l'esprit d'une génération. Jean-Claude Durand fait un délicieux grand-père atteint d'Alzheimer, déclamant du grec ancien. Laurence février une grand-mère "à qui on ne la fait pas", généreuse et drôle. Ça ne manque pas de sel !" 

Sylviane Bernard-Gresh-Télérama

 

"De par son style et sa forme, la pièce de Nathalie Fillion nous a emballés. Cette saga familiale, drôle et mordante, dresse un état des lieux de notre société. Les personnages et les situations sont traités avec une précision d'horloger. En comme l'auteure, qui signe également la mise en scène, joue avec les genres théâtraux, nous sommes souvent surpris." Marie-Céline Nivière - Pariscope


À L'OUEST à l'étranger  À l'Ouest est mis en lecture par Martin Faucher au théâtre de Quat' Sous de  Montréal, dans le cadre du festival Dramaturgies en dialogue (2010). Traduit en Anglais (US) par Michelle Haner et Emily-Jane Cohen, A l'Ouest / Out there est mis en lecture par Amy Müller dans le cadre du Festival Des voix - Found in translation San Francisco - 2012. Traduit en allemand par Christa Müller et Laurent Muhleisen, A l'Ouest / Durch den Wind est mis en scène par Mathias Faltz au Landestheater de Marburg (2014) et édité à Scène 14 - Teater der Zeit.  Traduit en roumain, il a été lu par la troupe du Teatrul Odeon de Bucarest en décembre 2020. Il est traduit et édité en espagnol (Mexique) et traduit en italien par Monica Capuani, A l'Ouest / Sulla luna, 

La presse allemande -  Extrait

"Avec À l'Ouest, Fillion fournit ce que le metteur en scène Matthias Faltz considère comme un régal  pour les comédiens : elle crée de vrais personnages. Des êtres du 21ème siècle et pas seulement des stéréotypes. Enfin ! a-t-on envie de crier en tant qu'amoureux du théâtre". Uwe Badouin -  Oberhessische presse

 

La presse italienne -  Extrait

"A l’Ouest est une comédie extrêmement brillante, parfois empreinte d'une sorte d'euphorie linguistique, une comédie qui croit résolument à la fiction comme moyen d'éprouver la vérité."

Attilio Scarpellini - revue Hystrio



DATES ET LIEUX

Théâtre des Célestins - Lyon - du 13 au 21 janvier 2012

Théâtre du Rond Point - Paris du 2 mars au 1er avril 2012

Le Préau CDN de Vire - le 24 janvier 2012

Théâtre de l’Ouest Parisien - Boulogne - les 28 et 29 janvier 2012

L'avant-scène - Théâtre de Colombes - le 5 avril 2012

Centre Culturel Jean Arp - Clamart - le 10 avril 2012

Les Treize Vents - CDN de Montpellier - les 10 et 11 mai 2012